Debut Fevrier, apres quelques faux-departs meteo, nous voila partis pour tenter l’ascension du Mont Aspiring dans les alpes du sud, vraiment au sud, en Nouvelle Zelande. Ce sommet culmine a 3033m mais a fiere allure et un petit air de Cervin sur les posters des boutiques locales. Voici quelques specificites locales comparees a nos moeurs alpines.
Notre itineraire
-J1: Parking-Aspiring Hut
-J2: Aspiring Hut-Bevan Pass-Colin Todd Hut
-J3: Colin Todd-sommet du Mont Aspiring-Colin Todd
-J4: Colin Todd-Bevan Pass-Aspiring Hut
-J5: Retour au parking
Les preparatifs
-La duree du sejour en montagne : ici, les routes s’arretent a l’entree des vallees et la duree de l’approche se compte en jours et non en heures. Autre solution, si vous etes a cours de RTT, l’helicoptere qui vous depose directement au dernier refuge, mais ravalez votre ethique et prevoyez des dollars par centaines!
-La meteo doit donc etre stable pendant 4-5 jours, chose rare sur la cote ouest neo-zelandaise. La fiabilite des previsions a j+5 n’est pas gagnee. Un petit bilan de deux sites meteo n’est pas de trop: metservice et metmuw
-La carte locale au 1/50000 est precise mais notre perception des distances et etapes est trompee par cette echelle peu habituelle pour les alpins.
-Le debit des cours d’eau est a surveiller de pres car les passerelles disparaissent rapidement lorsqu’on sort des sentiers battus, et les traversees de riviere peuvent vite devenir perilleuses voire impossibles! Quelques jours avant notre sejours, deux alpinistes ont bivouaque deux jours sur la marche de retour en attendant la decrue…
-Faire son sac est un art sachant qu’il doit contenir au minimum: duvet, rechaud, popotte, nourriture pour la duree du sejour, et le materiel technique. Autre defi : ne pas se ruiner au supermarche!
Les refuges
-Vous l’avez compris, les refuges, qu’ils soient gardes ou non, n’offrent pas de demi-pension et ne disposent pas de couverture ; sorte de salle hors-sac dont la convivialite est proportionnelle a l’exiguite. Le premier refuge, Aspiring Hut, est spacieux mais manque d’ame, tandis qu’om retrouve au refuge sommital, Colin Todd Hut, la bonne atmosphere du refuge de l’Aigle.
-Les plus grands pickpockets de refuge ne sont pas les autres alpinistes mais les Keas, des perroquets locaux supposes etre redoutablement intelligents mais surtout avides de tous vos textiles!
La montagne
-Les chemins d’approche sont peu frequentes et la vegetation pousse tres rapidement. Il faut donc deviner la trace au milieu des fougeres, escalader des racines geantes et surtout ne pas s’emmeler les pieds dans les racines quand celles si sont couvertes par les fougeres. Un defi en fin de sejour!
-Les glaciers sont plus blancs et remplis que les notres, meme en fin de saison. Ils sont omnipresents dans le massif et descendent a basse altitude (600m environ). Les crevasses et rimayes s’ouvrent tout de meme au fur et a mesure de l’ete. L’acces classique de l’arete nord ouest par “Kangaroo Patch” etant impossible, nous avons suivi la version rallongee par la “Full north west”.
-Le rocher n’est pas de qualite chamoniarde et demande un peu d’attention. Il s’agit de schiste (sorte de mille-feuilles mineral). La partie ayant resiste a l’erosion, c’est a dire le strict fil de l’arete, est solide. Malheusement, il faut souvent s’en echapper.
-Le pieu a neige fait partie de la panoplie de l’alpiniste neo-zelandais ainsi que le marteau piolet qui permet de concevoir des ancrages solides dans les pentes de neige uniforme. La proximite de l’ocean permet a la neige de tenir dans des inclinaisons superieures a celles des Alpes. En cette fin d’ete, la glace ayant remplace la neige, nous nous passons de cet accessoire local.
-La descente demande, comme partout, de l’attention. En revanche, l’arrivee au premier refuge ne signifie pas ici un retour rapide dans la vallee.
Si toutefois vous restez motives pour un trip montagne en Nouvelle Zelande, bravo, vous decouvrirez l’immensite des massifs, la montagne sans telephone ni internet, la montagne loin des foules… en resume: la montagne dans les Ecrins mais en plus long !!
PS : Les accents sont absents des claviers locaux, SORRY.
Debut Fevrier, apres quelques faux-departs meteo, nous voila partis pour tenter l’ascension du Mont Aspiring dans les alpes du sud, vraiment au sud, en Nouvelle Zelande. Ce sommet culmine a 3033m mais a fiere allure et un petit air de Cervin sur les posters des boutiques locales. Voici quelques specificites locales comparees a nos moeurs alpines.
Notre itineraire
-J1: Parking-Aspiring Hut
-J2: Aspiring Hut-Bevan Pass-Colin Todd Hut
-J3: Colin Todd-sommet du Mont Aspiring-Colin Todd
-J4: Colin Todd-Bevan Pass-Aspiring Hut
-J5: Retour au parking
Les preparatifs
-La duree du sejour en montagne : ici, les routes s’arretent a l’entree des vallees et la duree de l’approche se compte en jours et non en heures. Autre solution, si vous etes a cours de RTT, l’helicoptere qui vous depose directement au dernier refuge, mais ravalez votre ethique et prevoyez des dollars par centaines!
-La meteo doit donc etre stable pendant 4-5 jours, chose rare sur la cote ouest neo-zelandaise. La fiabilite des previsions a j+5 n’est pas gagnee. Un petit bilan de deux sites meteo n’est pas de trop: metservice et metmuw
-La carte locale au 1/50000 est precise mais notre perception des distances et etapes est trompee par cette echelle peu habituelle pour les alpins.
-Le debit des cours d’eau est a surveiller de pres car les passerelles disparaissent rapidement lorsqu’on sort des sentiers battus, et les traversees de riviere peuvent vite devenir perilleuses voire impossibles! Quelques jours avant notre sejours, deux alpinistes ont bivouaque deux jours sur la marche de retour en attendant la decrue…
-Faire son sac est un art sachant qu’il doit contenir au minimum: duvet, rechaud, popotte, nourriture pour la duree du sejour, et le materiel technique. Autre defi : ne pas se ruiner au supermarche!
Les refuges
-Vous l’avez compris, les refuges, qu’ils soient gardes ou non, n’offrent pas de demi-pension et ne disposent pas de couverture ; sorte de salle hors-sac dont la convivialite est proportionnelle a l’exiguite. Le premier refuge, Aspiring Hut, est spacieux mais manque d’ame, tandis qu’om retrouve au refuge sommital, Colin Todd Hut, la bonne atmosphere du refuge de l’Aigle.
-Les plus grands pickpockets de refuge ne sont pas les autres alpinistes mais les Keas, des perroquets locaux supposes etre redoutablement intelligents mais surtout avides de tous vos textiles!
La montagne
-Les chemins d’approche sont peu frequentes et la vegetation pousse tres rapidement. Il faut donc deviner la trace au milieu des fougeres, escalader des racines geantes et surtout ne pas s’emmeler les pieds dans les racines quand celles si sont couvertes par les fougeres. Un defi en fin de sejour!
-Les glaciers sont plus blancs et remplis que les notres, meme en fin de saison. Ils sont omnipresents dans le massif et descendent a basse altitude (600m environ). Les crevasses et rimayes s’ouvrent tout de meme au fur et a mesure de l’ete. L’acces classique de l’arete nord ouest par “Kangaroo Patch” etant impossible, nous avons suivi la version rallongee par la “Full north west”.
-Le rocher n’est pas de qualite chamoniarde et demande un peu d’attention. Il s’agit de schiste (sorte de mille-feuilles mineral). La partie ayant resiste a l’erosion, c’est a dire le strict fil de l’arete, est solide. Malheusement, il faut souvent s’en echapper.
-Le pieu a neige fait partie de la panoplie de l’alpiniste neo-zelandais ainsi que le marteau piolet qui permet de concevoir des ancrages solides dans les pentes de neige uniforme. La proximite de l’ocean permet a la neige de tenir dans des inclinaisons superieures a celles des Alpes. En cette fin d’ete, la glace ayant remplace la neige, nous nous passons de cet accessoire local.
-La descente demande, comme partout, de l’attention. En revanche, l’arrivee au premier refuge ne signifie pas ici un retour rapide dans la vallee.
Si toutefois vous restez motives pour un trip montagne en Nouvelle Zelande, bravo, vous decouvrirez l’immensite des massifs, la montagne sans telephone ni internet, la montagne loin des foules… en resume: la montagne dans les Ecrins mais en plus long !!
PS : Les accents sont absents des claviers locaux, SORRY.
Debut Fevrier, apres quelques faux-departs meteo, nous voila partis pour tenter l’ascension du Mont Aspiring dans les alpes du sud, vraiment au sud, en Nouvelle Zelande. Ce sommet culmine a 3033m mais a fiere allure et un petit air de Cervin sur les posters des boutiques locales. Voici quelques specificites locales comparees a nos moeurs alpines.
Notre itineraire
-J1: Parking-Aspiring Hut
-J2: Aspiring Hut-Bevan Pass-Colin Todd Hut
-J3: Colin Todd-sommet du Mont Aspiring-Colin Todd
-J4: Colin Todd-Bevan Pass-Aspiring Hut
-J5: Retour au parking
Les preparatifs
-La duree du sejour en montagne : ici, les routes s’arretent a l’entree des vallees et la duree de l’approche se compte en jours et non en heures. Autre solution, si vous etes a cours de RTT, l’helicoptere qui vous depose directement au dernier refuge, mais ravalez votre ethique et prevoyez des dollars par centaines!
-La meteo doit donc etre stable pendant 4-5 jours, chose rare sur la cote ouest neo-zelandaise. La fiabilite des previsions a j+5 n’est pas gagnee. Un petit bilan de deux sites meteo n’est pas de trop: metservice et metmuw
-La carte locale au 1/50000 est precise mais notre perception des distances et etapes est trompee par cette echelle peu habituelle pour les alpins.
-Le debit des cours d’eau est a surveiller de pres car les passerelles disparaissent rapidement lorsqu’on sort des sentiers battus, et les traversees de riviere peuvent vite devenir perilleuses voire impossibles! Quelques jours avant notre sejours, deux alpinistes ont bivouaque deux jours sur la marche de retour en attendant la decrue…
-Faire son sac est un art sachant qu’il doit contenir au minimum: duvet, rechaud, popotte, nourriture pour la duree du sejour, et le materiel technique. Autre defi : ne pas se ruiner au supermarche!
Les refuges
-Vous l’avez compris, les refuges, qu’ils soient gardes ou non, n’offrent pas de demi-pension et ne disposent pas de couverture ; sorte de salle hors-sac dont la convivialite est proportionnelle a l’exiguite. Le premier refuge, Aspiring Hut, est spacieux mais manque d’ame, tandis qu’om retrouve au refuge sommital, Colin Todd Hut, la bonne atmosphere du refuge de l’Aigle.
-Les plus grands pickpockets de refuge ne sont pas les autres alpinistes mais les Keas, des perroquets locaux supposes etre redoutablement intelligents mais surtout avides de tous vos textiles!
La montagne
-Les chemins d’approche sont peu frequentes et la vegetation pousse tres rapidement. Il faut donc deviner la trace au milieu des fougeres, escalader des racines geantes et surtout ne pas s’emmeler les pieds dans les racines quand celles si sont couvertes par les fougeres. Un defi en fin de sejour!
-Les glaciers sont plus blancs et remplis que les notres, meme en fin de saison. Ils sont omnipresents dans le massif et descendent a basse altitude (600m environ). Les crevasses et rimayes s’ouvrent tout de meme au fur et a mesure de l’ete. L’acces classique de l’arete nord ouest par “Kangaroo Patch” etant impossible, nous avons suivi la version rallongee par la “Full north west”.
-Le rocher n’est pas de qualite chamoniarde et demande un peu d’attention. Il s’agit de schiste (sorte de mille-feuilles mineral). La partie ayant resiste a l’erosion, c’est a dire le strict fil de l’arete, est solide. Malheusement, il faut souvent s’en echapper.
-Le pieu a neige fait partie de la panoplie de l’alpiniste neo-zelandais ainsi que le marteau piolet qui permet de concevoir des ancrages solides dans les pentes de neige uniforme. La proximite de l’ocean permet a la neige de tenir dans des inclinaisons superieures a celles des Alpes. En cette fin d’ete, la glace ayant remplace la neige, nous nous passons de cet accessoire local.
-La descente demande, comme partout, de l’attention. En revanche, l’arrivee au premier refuge ne signifie pas ici un retour rapide dans la vallee.
Si toutefois vous restez motives pour un trip montagne en Nouvelle Zelande, bravo, vous decouvrirez l’immensite des massifs, la montagne sans telephone ni internet, la montagne loin des foules… en resume: la montagne dans les Ecrins mais en plus long !!
PS : Les accents sont absents des claviers locaux, SORRY.
Debut Fevrier, apres quelques faux-departs meteo, nous voila partis pour tenter l’ascension du Mont Aspiring dans les alpes du sud, vraiment au sud, en Nouvelle Zelande. Ce sommet culmine a 3033m mais a fiere allure et un petit air de Cervin sur les posters des boutiques locales. Voici quelques specificites locales comparees a nos moeurs alpines.
Notre itineraire
-J1: Parking-Aspiring Hut
-J2: Aspiring Hut-Bevan Pass-Colin Todd Hut
-J3: Colin Todd-sommet du Mont Aspiring-Colin Todd
-J4: Colin Todd-Bevan Pass-Aspiring Hut
-J5: Retour au parking
Les preparatifs
-La duree du sejour en montagne : ici, les routes s’arretent a l’entree des vallees et la duree de l’approche se compte en jours et non en heures. Autre solution, si vous etes a cours de RTT, l’helicoptere qui vous depose directement au dernier refuge, mais ravalez votre ethique et prevoyez des dollars par centaines!
-La meteo doit donc etre stable pendant 4-5 jours, chose rare sur la cote ouest neo-zelandaise. La fiabilite des previsions a j+5 n’est pas gagnee. Un petit bilan de deux sites meteo n’est pas de trop: metservice et metmuw
-La carte locale au 1/50000 est precise mais notre perception des distances et etapes est trompee par cette echelle peu habituelle pour les alpins.
-Le debit des cours d’eau est a surveiller de pres car les passerelles disparaissent rapidement lorsqu’on sort des sentiers battus, et les traversees de riviere peuvent vite devenir perilleuses voire impossibles! Quelques jours avant notre sejours, deux alpinistes ont bivouaque deux jours sur la marche de retour en attendant la decrue…
-Faire son sac est un art sachant qu’il doit contenir au minimum: duvet, rechaud, popotte, nourriture pour la duree du sejour, et le materiel technique. Autre defi : ne pas se ruiner au supermarche!
Les refuges
-Vous l’avez compris, les refuges, qu’ils soient gardes ou non, n’offrent pas de demi-pension et ne disposent pas de couverture ; sorte de salle hors-sac dont la convivialite est proportionnelle a l’exiguite. Le premier refuge, Aspiring Hut, est spacieux mais manque d’ame, tandis qu’om retrouve au refuge sommital, Colin Todd Hut, la bonne atmosphere du refuge de l’Aigle.
-Les plus grands pickpockets de refuge ne sont pas les autres alpinistes mais les Keas, des perroquets locaux supposes etre redoutablement intelligents mais surtout avides de tous vos textiles!
La montagne
-Les chemins d’approche sont peu frequentes et la vegetation pousse tres rapidement. Il faut donc deviner la trace au milieu des fougeres, escalader des racines geantes et surtout ne pas s’emmeler les pieds dans les racines quand celles si sont couvertes par les fougeres. Un defi en fin de sejour!
-Les glaciers sont plus blancs et remplis que les notres, meme en fin de saison. Ils sont omnipresents dans le massif et descendent a basse altitude (600m environ). Les crevasses et rimayes s’ouvrent tout de meme au fur et a mesure de l’ete. L’acces classique de l’arete nord ouest par “Kangaroo Patch” etant impossible, nous avons suivi la version rallongee par la “Full north west”.
-Le rocher n’est pas de qualite chamoniarde et demande un peu d’attention. Il s’agit de schiste (sorte de mille-feuilles mineral). La partie ayant resiste a l’erosion, c’est a dire le strict fil de l’arete, est solide. Malheusement, il faut souvent s’en echapper.
-Le pieu a neige fait partie de la panoplie de l’alpiniste neo-zelandais ainsi que le marteau piolet qui permet de concevoir des ancrages solides dans les pentes de neige uniforme. La proximite de l’ocean permet a la neige de tenir dans des inclinaisons superieures a celles des Alpes. En cette fin d’ete, la glace ayant remplace la neige, nous nous passons de cet accessoire local.
-La descente demande, comme partout, de l’attention. En revanche, l’arrivee au premier refuge ne signifie pas ici un retour rapide dans la vallee.
Si toutefois vous restez motives pour un trip montagne en Nouvelle Zelande, bravo, vous decouvrirez l’immensite des massifs, la montagne sans telephone ni internet, la montagne loin des foules… en resume: la montagne dans les Ecrins mais en plus long !!
PS : Les accents sont absents des claviers locaux, SORRY.
Debut Fevrier, apres quelques faux-departs meteo, nous voila partis pour tenter l’ascension du Mont Aspiring dans les alpes du sud, vraiment au sud, en Nouvelle Zelande. Ce sommet culmine a 3033m mais a fiere allure et un petit air de Cervin sur les posters des boutiques locales. Voici quelques specificites locales comparees a nos moeurs alpines.
Notre itineraire
-J1: Parking-Aspiring Hut
-J2: Aspiring Hut-Bevan Pass-Colin Todd Hut
-J3: Colin Todd-sommet du Mont Aspiring-Colin Todd
-J4: Colin Todd-Bevan Pass-Aspiring Hut
-J5: Retour au parking
Les preparatifs
-La duree du sejour en montagne : ici, les routes s’arretent a l’entree des vallees et la duree de l’approche se compte en jours et non en heures. Autre solution, si vous etes a cours de RTT, l’helicoptere qui vous depose directement au dernier refuge, mais ravalez votre ethique et prevoyez des dollars par centaines!
-La meteo doit donc etre stable pendant 4-5 jours, chose rare sur la cote ouest neo-zelandaise. La fiabilite des previsions a j+5 n’est pas gagnee. Un petit bilan de deux sites meteo n’est pas de trop: metservice et metmuw
-La carte locale au 1/50000 est precise mais notre perception des distances et etapes est trompee par cette echelle peu habituelle pour les alpins.
-Le debit des cours d’eau est a surveiller de pres car les passerelles disparaissent rapidement lorsqu’on sort des sentiers battus, et les traversees de riviere peuvent vite devenir perilleuses voire impossibles! Quelques jours avant notre sejours, deux alpinistes ont bivouaque deux jours sur la marche de retour en attendant la decrue…
-Faire son sac est un art sachant qu’il doit contenir au minimum: duvet, rechaud, popotte, nourriture pour la duree du sejour, et le materiel technique. Autre defi : ne pas se ruiner au supermarche!
Les refuges
-Vous l’avez compris, les refuges, qu’ils soient gardes ou non, n’offrent pas de demi-pension et ne disposent pas de couverture ; sorte de salle hors-sac dont la convivialite est proportionnelle a l’exiguite. Le premier refuge, Aspiring Hut, est spacieux mais manque d’ame, tandis qu’om retrouve au refuge sommital, Colin Todd Hut, la bonne atmosphere du refuge de l’Aigle.
-Les plus grands pickpockets de refuge ne sont pas les autres alpinistes mais les Keas, des perroquets locaux supposes etre redoutablement intelligents mais surtout avides de tous vos textiles!
La montagne
-Les chemins d’approche sont peu frequentes et la vegetation pousse tres rapidement. Il faut donc deviner la trace au milieu des fougeres, escalader des racines geantes et surtout ne pas s’emmeler les pieds dans les racines quand celles si sont couvertes par les fougeres. Un defi en fin de sejour!
-Les glaciers sont plus blancs et remplis que les notres, meme en fin de saison. Ils sont omnipresents dans le massif et descendent a basse altitude (600m environ). Les crevasses et rimayes s’ouvrent tout de meme au fur et a mesure de l’ete. L’acces classique de l’arete nord ouest par “Kangaroo Patch” etant impossible, nous avons suivi la version rallongee par la “Full north west”.
-Le rocher n’est pas de qualite chamoniarde et demande un peu d’attention. Il s’agit de schiste (sorte de mille-feuilles mineral). La partie ayant resiste a l’erosion, c’est a dire le strict fil de l’arete, est solide. Malheusement, il faut souvent s’en echapper.
-Le pieu a neige fait partie de la panoplie de l’alpiniste neo-zelandais ainsi que le marteau piolet qui permet de concevoir des ancrages solides dans les pentes de neige uniforme. La proximite de l’ocean permet a la neige de tenir dans des inclinaisons superieures a celles des Alpes. En cette fin d’ete, la glace ayant remplace la neige, nous nous passons de cet accessoire local.
-La descente demande, comme partout, de l’attention. En revanche, l’arrivee au premier refuge ne signifie pas ici un retour rapide dans la vallee.
Si toutefois vous restez motives pour un trip montagne en Nouvelle Zelande, bravo, vous decouvrirez l’immensite des massifs, la montagne sans telephone ni internet, la montagne loin des foules… en resume: la montagne dans les Ecrins mais en plus long !!
PS : Les accents sont absents des claviers locaux, SORRY.