Grenoble-Ecrins

Progressez vers les sommets

Formations et sorties avec des guides de haute montagne dans les massifs proches de Grenoble et les Ecrins: alpinisme, ski hors piste, ski de randonnée....

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(Français) stage de formation alpinisme facile

Stage “alpinisme facile dans les Ecrins”

Lieu: au départ de La Bérarde, pour camp de base le refuge de la Pilatte, en arrière plan les Bans et sous nos crampons les sommets voisins.

Objectif: apprentissage des techniques de base de l’alpinisme facile

Public: randonneur averti, sportif régulier d’endurance, alpiniste débutant

Dates et durée: 4 jours du 11 au 14 juillet

Nombre de places restantes: 2

Effectif: 4 personnes + le guide

Exemple de programme (à adapter au groupe et aux conditions)

J1: montée au refuge de la Pilatte, école de neige, technique d’encordement

J2: école de glace et sécurité sur glacier au pied des Bans

J3: Mont Gioberney ou pointes de la Pilatte

J4: Pointes de Bœufs rouges et descente en vallée

Tarif de l’encadrement pour 4 jours : 330 euros/pers (sur la base de 4 pers)

Frais de demi-pension à payer au refuge pour 3 nuits et par pers:

170 euros ( réduction possible pour les adolescents et membre du CAF)

Frais du guide pour les repas et refuge pour l’ensemble du séjour:

75 euros à partager entre participants

Matériel fourni: baudriers, casques, cordes et matériel technique (broches, coinceurs…)

A fournir: piolet classique, chaussure d’alpinisme estival et crampons adaptés. J’ai deux piolets et une paire de crampons à prêter pour le groupe. Vêtements et sac pour la randonnée en haute-montagne.

le cirque de la Pilatte et ses pointes du même nom depuis le Mont Gioberney

(Français) Escalade en Australie

Après deux mois en Australie, voici quelques photos des régions que nous avons visitées: Blues Mountains, Point perpendicular, Grampians et Arapiles. Vous l’avez compris, il s’ agit principalement de photos d’escalade mais pas que…

Les prochaines photos seront certainement plus locales, entre Ecrins et Vercors, puisque le voyage se termine fin juin!

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Pour les connaisseurs qui tenteraient de nomer  chaque longueur, les legendes sont disponible dans google+

couleurs du soir sur le Taipan Wall, Grampians, Australie

Après deux mois en Australie, voici quelques photos des régions que nous avons visités: Blues Mountains, Point perpendicular, Grampians et Arapiles. Vous l’avez compris, il s’ agit principalement de photos d’escalade mais pas que…

Les prochaines photos seront certainement plus locales, entre Ecrins et Vercors, puisque le voyage se termine fin juin!

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Pour les connaisseurs qui tenteraient de nomer  chaque longueur, les legendes sont disponible dans google+

couleurs du soir sur le Taipan Wall, Grampians, Australie

(Français) Mont Aspiring ou la montagne autrement

Debut Fevrier, apres quelques faux-departs meteo, nous voila partis pour tenter l’ascension du Mont Aspiring dans les alpes du sud, vraiment au sud, en Nouvelle Zelande. Ce sommet culmine a 3033m mais a fiere allure et un petit air de Cervin sur les posters des boutiques locales. Voici quelques specificites locales comparees a nos moeurs alpines.

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Notre itineraire

-J1: Parking-Aspiring Hut

-J2: Aspiring Hut-Bevan Pass-Colin Todd Hut

-J3: Colin Todd-sommet du Mont Aspiring-Colin Todd

-J4: Colin Todd-Bevan Pass-Aspiring Hut

-J5: Retour au parking

Les preparatifs

-La duree du sejour en montagne : ici, les routes s’arretent a l’entree des vallees et la duree de l’approche se compte en jours et non en heures. Autre solution, si vous etes a cours de RTT, l’helicoptere qui vous depose directement au dernier refuge, mais ravalez votre ethique et prevoyez des dollars par centaines!

-La meteo doit donc etre stable pendant 4-5 jours, chose rare sur la cote ouest neo-zelandaise. La fiabilite des previsions a j+5 n’est pas gagnee. Un petit bilan de deux sites meteo n’est pas de trop: metservice et metmuw

-La carte locale au 1/50000 est precise mais notre perception des distances et etapes est trompee par cette echelle peu habituelle pour les alpins.

-Le debit des cours d’eau est a surveiller de pres car les passerelles disparaissent rapidement lorsqu’on sort des sentiers battus, et les traversees de riviere peuvent vite devenir perilleuses voire impossibles! Quelques jours avant notre sejours, deux alpinistes ont bivouaque deux jours sur la marche de retour en attendant la decrue…

-Faire son sac est un art sachant qu’il doit contenir au minimum: duvet, rechaud, popotte, nourriture pour la duree du sejour, et le materiel technique. Autre defi : ne pas se ruiner au supermarche!

Les refuges

-Vous l’avez compris, les refuges, qu’ils soient gardes ou non, n’offrent pas de demi-pension et ne disposent pas de couverture ; sorte de salle hors-sac dont la convivialite est proportionnelle a l’exiguite. Le premier refuge, Aspiring Hut, est spacieux mais manque d’ame, tandis qu’om retrouve au refuge sommital, Colin Todd Hut, la bonne atmosphere du refuge de l’Aigle.

-Les plus grands pickpockets de refuge ne sont pas les autres alpinistes mais les Keas, des perroquets locaux supposes etre redoutablement intelligents mais surtout avides de tous vos textiles!

La montagne

-Les chemins d’approche sont peu frequentes et la vegetation pousse tres rapidement. Il faut donc deviner la trace au milieu des fougeres, escalader des racines geantes et surtout ne pas s’emmeler les pieds dans les racines quand celles si sont couvertes par les fougeres. Un defi en fin de sejour!

-Les glaciers sont plus blancs et remplis que les notres, meme en fin de saison. Ils sont omnipresents dans le massif et descendent a basse altitude (600m environ). Les crevasses et rimayes s’ouvrent tout de meme au fur et a mesure de l’ete. L’acces classique de l’arete nord ouest par “Kangaroo Patch” etant impossible, nous avons suivi la version rallongee par la “Full north west”.

-Le rocher n’est pas de qualite chamoniarde et demande un peu d’attention. Il s’agit de schiste (sorte de mille-feuilles mineral). La partie ayant resiste a l’erosion, c’est a dire le strict fil de l’arete, est solide. Malheusement, il faut souvent s’en echapper.

-Le pieu a neige fait partie de la panoplie de l’alpiniste neo-zelandais ainsi que le marteau piolet qui permet de concevoir des ancrages solides dans les pentes de neige uniforme. La proximite de l’ocean permet a la neige de tenir dans des inclinaisons superieures a celles des Alpes. En cette fin d’ete, la glace ayant remplace la neige, nous nous passons de cet accessoire local.

-La descente demande, comme partout, de l’attention. En revanche, l’arrivee au premier refuge ne signifie pas ici un retour rapide dans la vallee.

Si toutefois vous restez motives pour un trip montagne en Nouvelle Zelande, bravo, vous decouvrirez l’immensite des massifs, la montagne sans telephone ni internet, la montagne loin des foules… en resume: la montagne dans les Ecrins mais en plus long !!

 

PS : Les accents sont absents des claviers locaux, SORRY.

Le refuge Colin Todd et l'arete nord-ouest du Mont Aspiring

 

 

 

 

 

 

 

Debut Fevrier, apres quelques faux-departs meteo, nous voila partis pour tenter l’ascension du Mont Aspiring dans les alpes du sud, vraiment au sud, en Nouvelle Zelande. Ce sommet culmine a 3033m mais a fiere allure et un petit air de Cervin sur les posters des boutiques locales. Voici quelques specificites locales comparees a nos moeurs alpines.

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Notre itineraire

-J1: Parking-Aspiring Hut

-J2: Aspiring Hut-Bevan Pass-Colin Todd Hut

-J3: Colin Todd-sommet du Mont Aspiring-Colin Todd

-J4: Colin Todd-Bevan Pass-Aspiring Hut

-J5: Retour au parking

Les preparatifs

-La duree du sejour en montagne : ici, les routes s’arretent a l’entree des vallees et la duree de l’approche se compte en jours et non en heures. Autre solution, si vous etes a cours de RTT, l’helicoptere qui vous depose directement au dernier refuge, mais ravalez votre ethique et prevoyez des dollars par centaines!

-La meteo doit donc etre stable pendant 4-5 jours, chose rare sur la cote ouest neo-zelandaise. La fiabilite des previsions a j+5 n’est pas gagnee. Un petit bilan de deux sites meteo n’est pas de trop: metservice et metmuw

-La carte locale au 1/50000 est precise mais notre perception des distances et etapes est trompee par cette echelle peu habituelle pour les alpins.

-Le debit des cours d’eau est a surveiller de pres car les passerelles disparaissent rapidement lorsqu’on sort des sentiers battus, et les traversees de riviere peuvent vite devenir perilleuses voire impossibles! Quelques jours avant notre sejours, deux alpinistes ont bivouaque deux jours sur la marche de retour en attendant la decrue…

-Faire son sac est un art sachant qu’il doit contenir au minimum: duvet, rechaud, popotte, nourriture pour la duree du sejour, et le materiel technique. Autre defi : ne pas se ruiner au supermarche!

Les refuges

-Vous l’avez compris, les refuges, qu’ils soient gardes ou non, n’offrent pas de demi-pension et ne disposent pas de couverture ; sorte de salle hors-sac dont la convivialite est proportionnelle a l’exiguite. Le premier refuge, Aspiring Hut, est spacieux mais manque d’ame, tandis qu’om retrouve au refuge sommital, Colin Todd Hut, la bonne atmosphere du refuge de l’Aigle.

-Les plus grands pickpockets de refuge ne sont pas les autres alpinistes mais les Keas, des perroquets locaux supposes etre redoutablement intelligents mais surtout avides de tous vos textiles!

La montagne

-Les chemins d’approche sont peu frequentes et la vegetation pousse tres rapidement. Il faut donc deviner la trace au milieu des fougeres, escalader des racines geantes et surtout ne pas s’emmeler les pieds dans les racines quand celles si sont couvertes par les fougeres. Un defi en fin de sejour!

-Les glaciers sont plus blancs et remplis que les notres, meme en fin de saison. Ils sont omnipresents dans le massif et descendent a basse altitude (600m environ). Les crevasses et rimayes s’ouvrent tout de meme au fur et a mesure de l’ete. L’acces classique de l’arete nord ouest par “Kangaroo Patch” etant impossible, nous avons suivi la version rallongee par la “Full north west”.

-Le rocher n’est pas de qualite chamoniarde et demande un peu d’attention. Il s’agit de schiste (sorte de mille-feuilles mineral). La partie ayant resiste a l’erosion, c’est a dire le strict fil de l’arete, est solide. Malheusement, il faut souvent s’en echapper.

-Le pieu a neige fait partie de la panoplie de l’alpiniste neo-zelandais ainsi que le marteau piolet qui permet de concevoir des ancrages solides dans les pentes de neige uniforme. La proximite de l’ocean permet a la neige de tenir dans des inclinaisons superieures a celles des Alpes. En cette fin d’ete, la glace ayant remplace la neige, nous nous passons de cet accessoire local.

-La descente demande, comme partout, de l’attention. En revanche, l’arrivee au premier refuge ne signifie pas ici un retour rapide dans la vallee.

Si toutefois vous restez motives pour un trip montagne en Nouvelle Zelande, bravo, vous decouvrirez l’immensite des massifs, la montagne sans telephone ni internet, la montagne loin des foules… en resume: la montagne dans les Ecrins mais en plus long !!

 

PS : Les accents sont absents des claviers locaux, SORRY.

Le refuge Colin Todd et l'arete nord-ouest du Mont Aspiring

 

 

 

 

 

 

 

Debut Fevrier, apres quelques faux-departs meteo, nous voila partis pour tenter l’ascension du Mont Aspiring dans les alpes du sud, vraiment au sud, en Nouvelle Zelande. Ce sommet culmine a 3033m mais a fiere allure et un petit air de Cervin sur les posters des boutiques locales. Voici quelques specificites locales comparees a nos moeurs alpines.

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-J2: Aspiring Hut-Bevan Pass-Colin Todd Hut

-J3: Colin Todd-sommet du Mont Aspiring-Colin Todd

-J4: Colin Todd-Bevan Pass-Aspiring Hut

-J5: Retour au parking

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-La duree du sejour en montagne : ici, les routes s’arretent a l’entree des vallees et la duree de l’approche se compte en jours et non en heures. Autre solution, si vous etes a cours de RTT, l’helicoptere qui vous depose directement au dernier refuge, mais ravalez votre ethique et prevoyez des dollars par centaines!

-La meteo doit donc etre stable pendant 4-5 jours, chose rare sur la cote ouest neo-zelandaise. La fiabilite des previsions a j+5 n’est pas gagnee. Un petit bilan de deux sites meteo n’est pas de trop: metservice et metmuw

-La carte locale au 1/50000 est precise mais notre perception des distances et etapes est trompee par cette echelle peu habituelle pour les alpins.

-Le debit des cours d’eau est a surveiller de pres car les passerelles disparaissent rapidement lorsqu’on sort des sentiers battus, et les traversees de riviere peuvent vite devenir perilleuses voire impossibles! Quelques jours avant notre sejours, deux alpinistes ont bivouaque deux jours sur la marche de retour en attendant la decrue…

-Faire son sac est un art sachant qu’il doit contenir au minimum: duvet, rechaud, popotte, nourriture pour la duree du sejour, et le materiel technique. Autre defi : ne pas se ruiner au supermarche!

Les refuges

-Vous l’avez compris, les refuges, qu’ils soient gardes ou non, n’offrent pas de demi-pension et ne disposent pas de couverture ; sorte de salle hors-sac dont la convivialite est proportionnelle a l’exiguite. Le premier refuge, Aspiring Hut, est spacieux mais manque d’ame, tandis qu’om retrouve au refuge sommital, Colin Todd Hut, la bonne atmosphere du refuge de l’Aigle.

-Les plus grands pickpockets de refuge ne sont pas les autres alpinistes mais les Keas, des perroquets locaux supposes etre redoutablement intelligents mais surtout avides de tous vos textiles!

La montagne

-Les chemins d’approche sont peu frequentes et la vegetation pousse tres rapidement. Il faut donc deviner la trace au milieu des fougeres, escalader des racines geantes et surtout ne pas s’emmeler les pieds dans les racines quand celles si sont couvertes par les fougeres. Un defi en fin de sejour!

-Les glaciers sont plus blancs et remplis que les notres, meme en fin de saison. Ils sont omnipresents dans le massif et descendent a basse altitude (600m environ). Les crevasses et rimayes s’ouvrent tout de meme au fur et a mesure de l’ete. L’acces classique de l’arete nord ouest par “Kangaroo Patch” etant impossible, nous avons suivi la version rallongee par la “Full north west”.

-Le rocher n’est pas de qualite chamoniarde et demande un peu d’attention. Il s’agit de schiste (sorte de mille-feuilles mineral). La partie ayant resiste a l’erosion, c’est a dire le strict fil de l’arete, est solide. Malheusement, il faut souvent s’en echapper.

-Le pieu a neige fait partie de la panoplie de l’alpiniste neo-zelandais ainsi que le marteau piolet qui permet de concevoir des ancrages solides dans les pentes de neige uniforme. La proximite de l’ocean permet a la neige de tenir dans des inclinaisons superieures a celles des Alpes. En cette fin d’ete, la glace ayant remplace la neige, nous nous passons de cet accessoire local.

-La descente demande, comme partout, de l’attention. En revanche, l’arrivee au premier refuge ne signifie pas ici un retour rapide dans la vallee.

Si toutefois vous restez motives pour un trip montagne en Nouvelle Zelande, bravo, vous decouvrirez l’immensite des massifs, la montagne sans telephone ni internet, la montagne loin des foules… en resume: la montagne dans les Ecrins mais en plus long !!

PS : Les accents sont absents des claviers locaux, SORRY.

 

 

 

 

 

 

 

Debut Fevrier, apres quelques faux-departs meteo, nous voila partis pour tenter l’ascension du Mont Aspiring dans les alpes du sud, vraiment au sud, en Nouvelle Zelande. Ce sommet culmine a 3033m mais a fiere allure et un petit air de Cervin sur les posters des boutiques locales. Voici quelques specificites locales comparees a nos moeurs alpines.

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-J1: Parking-Aspiring Hut

-J2: Aspiring Hut-Bevan Pass-Colin Todd Hut

-J3: Colin Todd-sommet du Mont Aspiring-Colin Todd

-J4: Colin Todd-Bevan Pass-Aspiring Hut

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-La duree du sejour en montagne : ici, les routes s’arretent a l’entree des vallees et la duree de l’approche se compte en jours et non en heures. Autre solution, si vous etes a cours de RTT, l’helicoptere qui vous depose directement au dernier refuge, mais ravalez votre ethique et prevoyez des dollars par centaines!

-La meteo doit donc etre stable pendant 4-5 jours, chose rare sur la cote ouest neo-zelandaise. La fiabilite des previsions a j+5 n’est pas gagnee. Un petit bilan de deux sites meteo n’est pas de trop: metservice et metmuw

-La carte locale au 1/50000 est precise mais notre perception des distances et etapes est trompee par cette echelle peu habituelle pour les alpins.

-Le debit des cours d’eau est a surveiller de pres car les passerelles disparaissent rapidement lorsqu’on sort des sentiers battus, et les traversees de riviere peuvent vite devenir perilleuses voire impossibles! Quelques jours avant notre sejours, deux alpinistes ont bivouaque deux jours sur la marche de retour en attendant la decrue…

-Faire son sac est un art sachant qu’il doit contenir au minimum: duvet, rechaud, popotte, nourriture pour la duree du sejour, et le materiel technique. Autre defi : ne pas se ruiner au supermarche!

Les refuges

-Vous l’avez compris, les refuges, qu’ils soient gardes ou non, n’offrent pas de demi-pension et ne disposent pas de couverture ; sorte de salle hors-sac dont la convivialite est proportionnelle a l’exiguite. Le premier refuge, Aspiring Hut, est spacieux mais manque d’ame, tandis qu’om retrouve au refuge sommital, Colin Todd Hut, la bonne atmosphere du refuge de l’Aigle.

-Les plus grands pickpockets de refuge ne sont pas les autres alpinistes mais les Keas, des perroquets locaux supposes etre redoutablement intelligents mais surtout avides de tous vos textiles!

La montagne

-Les chemins d’approche sont peu frequentes et la vegetation pousse tres rapidement. Il faut donc deviner la trace au milieu des fougeres, escalader des racines geantes et surtout ne pas s’emmeler les pieds dans les racines quand celles si sont couvertes par les fougeres. Un defi en fin de sejour!

-Les glaciers sont plus blancs et remplis que les notres, meme en fin de saison. Ils sont omnipresents dans le massif et descendent a basse altitude (600m environ). Les crevasses et rimayes s’ouvrent tout de meme au fur et a mesure de l’ete. L’acces classique de l’arete nord ouest par “Kangaroo Patch” etant impossible, nous avons suivi la version rallongee par la “Full north west”.

-Le rocher n’est pas de qualite chamoniarde et demande un peu d’attention. Il s’agit de schiste (sorte de mille-feuilles mineral). La partie ayant resiste a l’erosion, c’est a dire le strict fil de l’arete, est solide. Malheusement, il faut souvent s’en echapper.

-Le pieu a neige fait partie de la panoplie de l’alpiniste neo-zelandais ainsi que le marteau piolet qui permet de concevoir des ancrages solides dans les pentes de neige uniforme. La proximite de l’ocean permet a la neige de tenir dans des inclinaisons superieures a celles des Alpes. En cette fin d’ete, la glace ayant remplace la neige, nous nous passons de cet accessoire local.

-La descente demande, comme partout, de l’attention. En revanche, l’arrivee au premier refuge ne signifie pas ici un retour rapide dans la vallee.

Si toutefois vous restez motives pour un trip montagne en Nouvelle Zelande, bravo, vous decouvrirez l’immensite des massifs, la montagne sans telephone ni internet, la montagne loin des foules… en resume: la montagne dans les Ecrins mais en plus long !!

PS : Les accents sont absents des claviers locaux, SORRY.

 

 

 

 

 

 

 

Debut Fevrier, apres quelques faux-departs meteo, nous voila partis pour tenter l’ascension du Mont Aspiring dans les alpes du sud, vraiment au sud, en Nouvelle Zelande. Ce sommet culmine a 3033m mais a fiere allure et un petit air de Cervin sur les posters des boutiques locales. Voici quelques specificites locales comparees a nos moeurs alpines.

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-J1: Parking-Aspiring Hut

-J2: Aspiring Hut-Bevan Pass-Colin Todd Hut

-J3: Colin Todd-sommet du Mont Aspiring-Colin Todd

-J4: Colin Todd-Bevan Pass-Aspiring Hut

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Les preparatifs

-La duree du sejour en montagne : ici, les routes s’arretent a l’entree des vallees et la duree de l’approche se compte en jours et non en heures. Autre solution, si vous etes a cours de RTT, l’helicoptere qui vous depose directement au dernier refuge, mais ravalez votre ethique et prevoyez des dollars par centaines!

-La meteo doit donc etre stable pendant 4-5 jours, chose rare sur la cote ouest neo-zelandaise. La fiabilite des previsions a j+5 n’est pas gagnee. Un petit bilan de deux sites meteo n’est pas de trop: metservice et metmuw

-La carte locale au 1/50000 est precise mais notre perception des distances et etapes est trompee par cette echelle peu habituelle pour les alpins.

-Le debit des cours d’eau est a surveiller de pres car les passerelles disparaissent rapidement lorsqu’on sort des sentiers battus, et les traversees de riviere peuvent vite devenir perilleuses voire impossibles! Quelques jours avant notre sejours, deux alpinistes ont bivouaque deux jours sur la marche de retour en attendant la decrue…

-Faire son sac est un art sachant qu’il doit contenir au minimum: duvet, rechaud, popotte, nourriture pour la duree du sejour, et le materiel technique. Autre defi : ne pas se ruiner au supermarche!

Les refuges

-Vous l’avez compris, les refuges, qu’ils soient gardes ou non, n’offrent pas de demi-pension et ne disposent pas de couverture ; sorte de salle hors-sac dont la convivialite est proportionnelle a l’exiguite. Le premier refuge, Aspiring Hut, est spacieux mais manque d’ame, tandis qu’om retrouve au refuge sommital, Colin Todd Hut, la bonne atmosphere du refuge de l’Aigle.

-Les plus grands pickpockets de refuge ne sont pas les autres alpinistes mais les Keas, des perroquets locaux supposes etre redoutablement intelligents mais surtout avides de tous vos textiles!

La montagne

-Les chemins d’approche sont peu frequentes et la vegetation pousse tres rapidement. Il faut donc deviner la trace au milieu des fougeres, escalader des racines geantes et surtout ne pas s’emmeler les pieds dans les racines quand celles si sont couvertes par les fougeres. Un defi en fin de sejour!

-Les glaciers sont plus blancs et remplis que les notres, meme en fin de saison. Ils sont omnipresents dans le massif et descendent a basse altitude (600m environ). Les crevasses et rimayes s’ouvrent tout de meme au fur et a mesure de l’ete. L’acces classique de l’arete nord ouest par “Kangaroo Patch” etant impossible, nous avons suivi la version rallongee par la “Full north west”.

-Le rocher n’est pas de qualite chamoniarde et demande un peu d’attention. Il s’agit de schiste (sorte de mille-feuilles mineral). La partie ayant resiste a l’erosion, c’est a dire le strict fil de l’arete, est solide. Malheusement, il faut souvent s’en echapper.

-Le pieu a neige fait partie de la panoplie de l’alpiniste neo-zelandais ainsi que le marteau piolet qui permet de concevoir des ancrages solides dans les pentes de neige uniforme. La proximite de l’ocean permet a la neige de tenir dans des inclinaisons superieures a celles des Alpes. En cette fin d’ete, la glace ayant remplace la neige, nous nous passons de cet accessoire local.

-La descente demande, comme partout, de l’attention. En revanche, l’arrivee au premier refuge ne signifie pas ici un retour rapide dans la vallee.

Si toutefois vous restez motives pour un trip montagne en Nouvelle Zelande, bravo, vous decouvrirez l’immensite des massifs, la montagne sans telephone ni internet, la montagne loin des foules… en resume: la montagne dans les Ecrins mais en plus long !!

PS : Les accents sont absents des claviers locaux, SORRY.

 

 

 

 

 

 

Rock climbing in New Zealand-north island

First I apologize for the lack of pictures in this article. Belaying and taking pictures are not very compatible for a party of two climbers. Many backpackers visit New Zealand for its amazing nature. You will probably be one of them soon and think about bringing your climbing gear. To ease your plans, I transmit what I have seen during a month on north island sharing my time between carfairs and climbing. If you are use to the awesome cliffs of Spain or France, you could probably be disapointed by the routes here but there is some adventure to take during your drive to the South Island. Most of the different areas we have visited are 1h30 drive (west to north) from Taupo.

FROGGAT

main cliff of Froggat in Wharepapa South

If you want to meat a real JAFA (Just Another Fucking Aucklander) you have to visit Wharepapa south and its main area, Froggat, a weekend. It could be the only moment you will meet climbers in north island so talk with them to get precious informations about the other areas! You will climb on a good pocketed volcanic rock on generaly 20m high routes. The landscape around is a typical sheep paradise: grassy hill, river and farm! If you are there for a quick trip, go straight to Main wall, Hold into your face and Bête noire wall. There is a big concentration of nice routes from 18 to 24 and routes are well bolted. It’s possible to camp for about 5 dollars in the background of the school. There are few facilities in Wharepapa south that is not a proper town but a junction. However, there is a climber cafe where you could have a look on many guidebooks (hard to find elsewhere) to schedule your trip. More informations and the guide book are available on freeclimb.co.nz

WAIPAPA

Thirty kilometers south of Froggat is Waipapa cliff, located beside Mangakino river and close of Waipapa dam. Approach take you 25 minutes. This cliff is wilder than Froggat and you may meet nobody there. The main cliff area and its differents walls ( The Arch, Wall of Fate, Gallaxy wall) are a good value. Rock is volcanic too and involved 30m technical routes. Some of them require to add cams or nuts without warning of the freeclimb.co.nz guidebook.There are few nice 18-22 routes but most of the obvious line are 23 and more. It’s possible to freecamp by the Mangakino Lake. This place is located on “Campermate” (an usefull app that you can upload on your mobile phone).

WHANGANUY BAY

The plateau area in Whanganuy bay

On the west side of Taupo’s Lake is one of the nicest cliff of north island: Whanganuy Bay. This area is not described in freeclim.co.nz but you can find informations on the new and nice Rock Deluxe North Island guidebook. To access, you drive on a gravel road that become worst and worst when you approach the cliff. Without a 4WD and by saving your car, involved a 50 minutes walk. We climb in The Plateau that is not directly above the lake but not far. One more time, rock is volcanic and good, and routes can be high. You will find obvious lines on arete, crack or line of pockets between 21 and 29. A set of nut and cam is often used. There is a campground on the beach mentioned on the guidebook but it can not be reach without 4WD. Directly above the lake, further than The Plateau, we have heard about another nice area but I miss the name.

view on lake Taupo in Whanganuy Bay

OTHERS

Others climbing areas seem to be interesting in Tongariro and Ruapehu’s region. One is in Whakapapa, and the other is close of Tukino skifieldon the east side of Mt Ruapehu. The elevation of this second area is 1700m so only for the warmest month. These areas, described in North Island Rock Deluxe, worth certainly a visit if you spend a while on north island for their clean rock and their scenic view. In this region, White Falls will offer you a concentration of hard overhanging routes (27 to….) for ticks hunters only!

Mt Ruapehu view from north mid december

Finally climbing in north island gives you the opportunity to discover the authentic and few visited central north island far from the touristic economy. Routes are certainly less numerous than in Wanaka but they have a strong character!

!!! Last advice before to pack your climbing gear: add to your casual equipement few meters of rope to rebuilt an anchor, a carabiner to lower in case, a belay plate to abseil in stead of lowering on sharp edges, a set of nuts and few cams to complete and extender to reduce the rope drag.

 

 

 

 

(Français) Trekking au Népal Jiri-Gokyo-Cho La pass

Le mois d’octobre est un mois phare dans la saison de trekking au Népal mais c’est surtout un mois de fête pour les népalaisis avec deux festivals indoux majeurs. A notre arrivée, Khathmandou est désert selon les locaux, pourtant les klaxons rythment nos déplacements encore hasardeux la jungle hurbaine. Il nous faut deux jours de preparatifs pour les formalités administratives (tims card et droits d’entrée dans les parcs nationaux), trouver un bus local avant de se rendre à Jiri. Le village est situé à 150km au nord-est de la capitale soit 9h de bus, de nombreux vomis de charmants enfants évités de justesse et une route bien sinueuse dans les collines cultivées. La première semaine de notre trek consiste à rejoindre Lukla qui est le point  d’atterissage (au sens litteral) de nombreux trekkeurs en direction du camp de base de l’Everest. Cette premiere semaine nous permet de prendre conscience de l immensité des vallée en Hymalaya: les denivelés de nos etapes n’effrayeront pas les alpins, pourtant les kilomètres s’accumulent sur des chemins bien abîmés par la moussons et les mûles. Celles ci sont d’ailleurs plus nombreuses que les touristes. La vie locale et les rencontres sont authentiques. Après 7jours de trek, nous rejoignons l’autoroute du EBC for Everest base camp. Des touristes avec des conditions physiques plus que douteuses, soutenus par des porteurs surchargés font route commune avec nous. Le prix de la nourriture augmente,  la fatigue s’accumule,  la pluie nous stoppe un jour à Namche Bazzar. Sale coup au moral!

Nous décidons de remonter la vallée de Gokyo jusqu’au petit village du même nom situé a 4700m. Après un orage nocturne, la neige à fait son apparition sur le chemin et nous croisons de nombreux trekkeurs rebroussant chemin. Les cols permettant de passer d’une vallée à l’autre étant bloqués par 30cm de neige. Rien ne sert courir, la neige doit se tasser et nos corps s’habituer à l’altitude. Le Gokyo peak du haut de ses 5360m domine le village, les lacs et le plus grand glacier du Khumbu, Ngozumba glacier. Ce sommet nous permettra de parfaire notre acclimatation et surtout de contempler le Cho Oyu, le Cholatse, l’Everest et ses voisins, tous bien platrés par la neige récente. Pour rejoindre le Chola pass qui donne accès à la vallée de l’Everest nous traversons le Ngozumba   en contournant ses lacs glaciaires.

Après un jour de repos, nous voilà parti vers le Chola pass. Le froid est bien piquant ce matin! L’altitude se fait sentir, pourtant en arrivant au col des porteurs venus de l autre côté fument tranquilement au soleil! La descente vers Periché est splendide. Nous passons au pied du Cholatse, à deux pas des Lobuche peaks et en toile de fond l’Ama Dablam qui nous surveillera presque jusqu’a Namche bazzar.

Le retour vers kathmandou se fera en avion depuis Lukla presque sans encombres.  En résumé, une belle façon de découvrir le pays, ses montagnes, ses habitants!

Le mois d’octobre est un mois phare dans la saison de trekking au Népal mais c’est surtout un mois de fête pour les népalaisis avec deux festivals indoux majeurs. A notre arrivée, Khathmandou est désert selon les locaux, pourtant les klaxons rythment nos déplacements encore hasardeux la jungle hurbaine. Il nous faut deux jours de preparatifs pour les formalités administratives (tims card et droits d’entrée dans les parcs nationaux), trouver un bus local avant de se rendre à Jiri. Le village est situé à 150km au nord-est de la capitale soit 9h de bus, de nombreux vomis de charmants enfants évités de justesse et une route bien sinueuse dans les collines cultivées. La première semaine de notre trek consiste à rejoindre Lukla qui est le point  d’atterissage (au sens litteral) de nombreux trekkeurs en direction du camp de base de l’Everest. Cette premiere semaine nous permet de prendre conscience de l immensité des vallée en Hymalaya: les denivelés de nos etapes n’effrayeront pas les alpins, pourtant les kilomètres s’accumulent sur des chemins bien abîmés par la moussons et les mûles. Celles ci sont d’ailleurs plus nombreuses que les touristes. La vie locale et les rencontres sont authentiques. Après 7jours de trek, nous rejoignons l’autoroute du EBC for Everest base camp. Des touristes avec des conditions physiques plus que douteuses, soutenus par des porteurs surchargés font route commune avec nous. Le prix de la nourriture augmente,  la fatigue s’accumule,  la pluie nous stoppe un jour à Namche Bazzar. Sale coup au moral!

Nous décidons de remonter la vallée de Gokyo jusqu’au petit village du même nom situé a 4700m. Après un orage nocturne, la neige à fait son apparition sur le chemin et nous croisons de nombreux trekkeurs rebroussant chemin. Les cols permettant de passer d’une vallée à l’autre étant bloqués par 30cm de neige. Rien ne sert courir, la neige doit se tasser et nos corps s’habituer à l’altitude. Le Gokyo peak du haut de ses 5360m domine le village, les lacs et le plus grand glacier du Khumbu, Ngozumba glacier. Ce sommet nous permettra de parfaire notre acclimatation et surtout de contempler le Cho Oyu, le Cholatse, l’Everest et ses voisins, tous bien platrés par la neige récente. Pour rejoindre le Chola pass qui donne accès à la vallée de l’Everest nous traversons le Ngozumba   en contournant ses lacs glaciaires.

Après un jour de repos, nous voilà parti vers le Chola pass. Le froid est bien piquant ce matin! L’altitude se fait sentir, pourtant en arrivant au col des porteurs venus de l autre côté fument tranquilement au soleil! La descente vers Periché est splendide. Nous passons au pied du Cholatse, à deux pas des Lobuche peaks et en toile de fond l’Ama Dablam qui nous surveillera presque jusqu’a Namche bazzar.

Le retour vers kathmandou se fera en avion depuis Lukla presque sans encombres.  En résumé, une belle façon de découvrir le pays, ses montagnes, ses habitants!

 

(Français) Traversée de La Nonne

Le massif du Mont Blanc, parfois victime de sa surfréquentation, nous offre aussi des courses sauvages dans des niveaux de difficulté raisonnable. La traversée de La Nonne (AD) fait partie de celles-ci.

Lever de soleil sur les Grandes Jorasses

La pauvre Soeur est bien gardée, entourée de part et d’autre par Le Moine et l’Evèque, mais elle bénéficie d’une vue imprenable sur le cirque de Talèfre (Aiguille Verte, Les Courtes, Les Droites, La pointe Isabella…) et sur la face Nord des Grandes Jorasses.

le cirque de Talèfre au petit matin: les Droites, les Courtes, Le Triolet, La pointe Isabella

Pour la conquérir vous devrez passer une petite rimaye qui peut être problématique suivant l’enneigement, cheminer au mieux pendant 300m sur un éperon (en très bon granit).

Le Moine et les Grandes Jorasses en arrière plan

En arrivant sur la crête sommitale le bassin de la mer de Glace s’ouvre à nous.  L’itinéraire devient un temps évident puisqu’il s’agit de suivre la crête faitière jusqu’au “rasoir”.

sur l'arête la troisième tour peut être gravit facilement

De là la descente s’amorce par un cheminement versant Talèfre d’abord en traversée puis en descente rive droite du couloir issue de la Brèche Nonne-Evèque.

le bassin de la mer de glace depuis La Nonne

En plus de l’aspect sauvage, de la qualité du rocher, de l’atitude modeste favorable à l’acclimataion, l’ascension de la Nonne peut être un acte militant, je veux dire féministe, puisqu’il s’agit de l’unique représentant de la gente féminine de la Chaine des Ecclésiastiques.