Grenoble-Ecrins

Progressez vers les sommets

Formations et sorties avec des guides de haute montagne dans les massifs proches de Grenoble et les Ecrins: alpinisme, ski hors piste, ski de randonnée....

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Traversée des Dents du Loup-Belledonne

Vendredi 27 juin, 4 jeunes de l’équipe alpinisme FFME Isère se sont réunis pour clôturer l’année de formation. La destination n’est pas très exotique puisque nous grimperons dans notre cher Dauphiné et plus précisément aux Dents du Loup dans le massif de Belledonne. Le thème l’est encore moins puisque nous ferons de l’alpinisme classique de chez classique.

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La marche d’approche peut en effrayer certains (2h30) mais dans Belledonne difficile de faire plus court. De plus la partie hors-sentier ne dépasse pas la demi-heure. La traversée en elle même est une succession de trois dents: Le Râteau, la Dent du Loup et les Jumelles. Le terrain est idéal à l’apprentissage de l’assurage en mouvement en terrain montagne. L’itinéraire est assez logique et le rocher de bonne qualité. Les Jumelles demandent un peu plus de précaution!

En résumé une superbe course de proximité pour les Grenoblois, pas trop longue pour être à l’heure au goûter avec pour toile de fond le lac du Crozet.

Antoine vers le sommet de la Dent du Loup, derrière le lac du Crozet

 

 

Escalade en terrain d’aventure à Presles

Du 16 au 18 mai, le comité FFME Rhone-Alpes organisait un stage d’initiation à l’escalade en terrain d’aventure à Presles.

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Les thèmes suivants ont été abordés avec pour camp de base le gite de Dominique et Bernard Gravier « entre ciel et pierres« : initiation à la pose de coinceurs en école, techniques d’escalade en fissure, confection de relais sur pitons et points amovibles, gestion des rappels en grande voie, organisation du matériel au baudrier et gestion de celui-ci dans les longueurs, la gestion du tirage, les techniques d’escalade artificielle pour se sortir d’un mauvais pas…

Les points que nous aurions aimer aborder mais le temps nous a manqué: la gestion de l’itinéraire en terrain d’aventure, les techniques de réchappe et secours. Et je dois certainement en oublier mais n’a t-on jamais fini d’apprendre?

Des idées de voies pour s’initier (et se perfectionner) au terrain d’aventure à Presles:

-Les voies équipées qui se prêtent à la grimpe sur coinceurs: la voie des Buis, voie absolue au Fond du cirque, voie Olivier au secteur Télébus.

-Les voies partiellement équipées à compléter obligatoirement: Point trop n’en faut, Ecole Buissonnière

Merci à Eric, Tom, Benjamin, Rémi, Julien pour leur bonne humeur et merci à Bernard et Dominique pour leur accueil!

pose de coinceurs dans la voie Absolue

 

Escalade traditionnelle à Annot et classiques du Verdon

L’équipe départementale Isère FFME d’alpinisme s’est de nouveau réunie pour un stage  de 4 jours dans les Alpes de Haute Provence. Du 11 au 13 mai, nous profitons d’un beau créneau météo pour mixer escalade en fissures à Annot et grandes voies avec nuit en paroi dans le Verdon.

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Annot: Depuis quelques années la mode US touche de plein fouet les grimpeurs français. La grimpe en fissure sur coinceurs se vend bien et chacun essaie de trouver son Indian Creek local. Pas facile, mais les défricheurs d’Annot semblent avoir trouver la perle métropolitaine (St Egrève étant bien entendu en deuxième position;-). Au total 9 jeunes alpinistes font le déplacement depuis Grenoble pour tester leur moral et leur technique de verrous. Le samedi, nous visiterons le secteur de la Chambre du Roi. Les styles sont variés et les fissures prisues donc chacun tire son épingle du jeu et se sent l’âme d’un « crack master ». Dimanche, on met les pendules à l’heure (US). La vire du bas est un secteur plus exigeant puisque ici les verrous en tous genres sont obligatoires. Chacun à sa largeur de prédilection (finger lock, ring lock, thin hand, hand, fist and worst…) mais difficile d’être polyvalent.  La surmotivation est restée constante  malgré des pertes énergétiques et épidermiques considérables dans chaque voie. Bravo à tous pour les beaux « combats »!

Verdon sans transition: Les plus studieux sont rentrés à Grenoble pour réviser les partiels, les cancres restent. Lundi matin le camping de la Palud à un petit air de camp 4. Les sacs de hissage s’organisent, deux équipes se forment pour deux objectifs dans la mythique paroi de l’Escales: Le pilier des Ecureuils et une combinaison Ula+Atout Coeur. Pour la majorité des participants c’est une première au Verdon et une première nuit en paroi. Ah, j’oubliai, vu que l’on aime faire compliqué quand l’on peut faire simple nous réaliserons ces classiques de l’Escales en deux jours avec une nuit sur le Jardin des Ecureuils, l’obectif étant d’apprendre les techniques de big-wall. Après deux jours de hissage, poussage, démélage de corde, jumardage… les rudiments semblent acquis, les subtilités à revoir. A 14h mardi les deux équipes sortent au Belvédère de la Carelle des noeuds plein la tête, du gaz à tous les étages et l’envie de recommencer….L’année prochaine, mise en application au Yosemite? Les généreux donateurs peuvent s’adresser directement au comité FFME Isère.

Les participants: Nadège, Alice, Théo, Nicolas, Mathieu, Antoine, Pierre, Romain, Quentin. Les guides:Jérome Chancrin et Julian Breuil

Merci  aussi à Pascal Faudou pour ses conseils de local!

Théo à la sortie de Atout Coeur dans la paroi de l'Escales au Verdon

Alpinisme hivernal à Grenoble

Stage alpinisme hivernal en Dauphiné -Grenoble du 13 au 16 mars 2014

Les stagiaires : Philippe, Emilien, François, Eric et Michel.

Encadrement du stage : Julian Breuil – Guide

C’est sous un soleil radieux et un climat printanier que c’est déroulé le stage alpinisme hivernal organisé par le service formation du Comité Régional Rhône-Alpes FFME.

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Direction Chamrousse pour le premier jour. Objectif la goulotte du bloc coincé à droite du couloir de Casserousse.

On monte à la Croix de Chamrousse avec la télécabine, puis on descend en raquettes une partie du couloir de Casserousse. Les cordées s’équipent au pied de la goulotte. Départ après les recommandation de Julian le guide qui nous encadre. La goulotte est partiellement équipée mais on complète avec friends, câblés et même un piton. On révise le relais sur deux points, le placement des points de renvoi et de progression. Le dicton du jour : Pas de points de renvoi sur le relais sauf si il comprend un goujon . En redescendant, Julian trouve un rocher se prêtant bien au pitonnage. Armés de nos piolets marteaux, on pitonne à tour de bras en se rendant compte qu’un bon pitonnage n’est pas facile et réclame expérience et réflexion. On retrouve Grenoble (et sa pollution) où nous sommes hébergés !

Vendredi, le temps est toujours très beau. Départ pour la goulotte à PP au Gerbier.

Après le gneiss de Belledonne, c’est sur le beau calcaire du Vercors que nous poserons nos protections. On monte en télécabine depuis les Glovettes (Villard de Lans) jusqu’à 1720 m. Puis départ en raquettes en direction du Pas de l’Oeille. Arrêt sous un pin (à crochets ?) pour quitter bâtons et raquettes. On s’équipe au pied de la goulotte qui est toute en neige. Pas de grosses difficultés, mais aucun équipement. La règle du jeu : relais sur trois points. On est obligé de bien observer pour trouver 3 points assez proches et solides permettant l’installation des relais. Quelques lunules dans le rocher. Au départ on révise le relais sen neige sur un piolet. Le dicton du jour : « Un point douteux, c’est un point foireux ! » On tire quatre longueurs pour sortir. Arrivés à la dernière longueur, on a droit à la visite de quelques bouquetins curieux sautant de rochers en rocher avec un aisance stupéfiante. Descente par une pente de neige molle en s’espaçant de 50 m. On rejoint la télécabine pour redescendre à Villard de Lans.

Samedi, la météo plus capricieuse annonce du vent et un ciel couvert. Julian nous propose une journée glace dans le vallon de la Selle en Oisans.

On rejoint donc St Christophe en Oisans. Après une bonne heure d’approche on arrive dans le secteur des cascades. Il y a quelques cordées dans les Hémos, mais Julian avait choisit de faire « Les larmes du chaos », cascade moins sensible aux spindrifts. La cascade est très belle et bien fournie en glace, qualité sorbet qui permet des ancrages béton. Par contre il faut chercher un peu la bonne glace pour brocher. Arrivés au troisième relais, le vent se lève déclenchant des spindrifts. Comme le vent doit forcir, Julian ordonne prudemment la redescente. Sage décision, car ça ne faiblit pas. La cascade voisine des « Larmes » bien à l’abri des coulées et bien nommée « le prix de la consolation » nous permet de continuer à grimper. Atelier lunules et relais sur trois broches. Julian nous montre le relais « précontraint ». Redescente à St Christophe où l’on fait un arrêt à la Cordée.

Dimanche, dernier jour de stage qui a passé très vite.

La météo se remet doucement au beau, mais il y a encore du vent. Julian nous propose le parcours Honegger aux Trois Pucelles. Une très belle course assez courte et variée qui permet de bien voir tous les aspects de l’assurage en mouvement dans une cordée de trois. Arrivée à la brèche Thorand, la première cordée fait la montée jusqu’à la Dent Gérard. Le parcours est entièrement équipé, mais le jeu consiste à poser ses propres protections dans les nombreuses fissures de l’itinéraire et à se protéger efficacement lors des traversées d’arêtes en passant la corde derrière les nombreux béquets. La brèche de la Grande Pucelle est franchie par une tyrolienne installée par Julian.

Conclusion

– Quatre belles journées en montagne.

– Un choix des courses bien adapté à l’enseignement (pas trop longue – mais très belles et intéressantes).

– Un guide sympa, calme et bon pédagogue.

– Cinq stagiaires motivés avec un excellent esprit.

– Un temps magnifique et une neige correcte malgré la chaleur.

Tous les ingrédients ont permis une réussite totale de cette formation

Texte: Michel; photos:tous

alpinisme hivernal et goulotte avec un guide proche de Grenoble

goulotte à PP en face Ouest du Gerbier

Traversée alpine de la Chartreuse en ski de randonnée

L’équipe jeunes alpinistes FFME de l’Isère s’est réunie du 6 au 9 mars pour un stage nivologie– raid à ski. Après une première journée théorique consacrée à la nivologie et à la gestion du risque avalanche, nous sommes partis pour trois journées d’application sur les hauts plateaux de Chartreuse.

Vendredi 7 mars, le départ est donné de Perquelin en direction de la combe du Prayet. Les premières hésitations topographiques surpassées, la dite combe est rapidement trouvée et voilà toute l’équipe qui peut parfaire sa technique de conversion en forêt. L’arrivée sur le plateau de Bellefont en ravit plus d’un : soleil radieux, poudre légère, que demander de plus ? La progression se poursuit en direction de la Cheminée du Paradis, qui sera descendue skis sur le sac. Enfin, les derniers mètres de dénivelée positive sont avalés jusqu’aux Rochers du Midi. Vient le temps de la descente (par la voie des sources du Guiers): 300 mètres de bon ski, suivis d’un (non moins bon !) ski-combat à travers les arbres. Un exercice ARVA permet de clôturer la journée.

Après une nuit en gite à Saint-Pierre-de-Chartreuse et quelques soucis de mécanique auto, l’équipe s’est remise en marche depuis Perquelin, cette fois en direction du col de la Saulce, pour gravir la Lance sud de Malissard dans une belle ambiance alpine. Nous avons ensuite basculé versant Est pour remonter le plateau de Chartreuse plein nord dans une atmosphère de randonnée nordique. Il nous aura fallu plus de cinq heures pour rejoindre la cabane de l’Alpette à travers vallons et forêts. La belle météo du weekend a néanmoins attiré beaucoup de monde, si bien que la cabane était déjà pleine à craquer entre montagnards d’un soir et sportifs ambitieux. Il en fallait plus pour nous décourager : un confortable bivouac fût érigé sous l’abri à bois. Le lendemain, nous avons continué notre raid en direction des contreforts Sud du mont Granier, qui nous avons gravi par le Pas des Barres. Le point final de l’aventure a été la belle descente sur la station du Granier par les barres de Tencovaz. Après quelques dernières péripéties logistiques vaillamment surmontées, nous étions de retour en fin d’après-midi sur Grenoble.

En résumé, ce stage de quatre jours bien remplis nous a permis de rafraichir nos connaissances en nivologie, tout en abordant concrètement la délicate question de la gestion du risque sur le terrain et en peaufinant notre sens montagnard. Il est maintenant temps de ressortir chaussons et magnésie
en vue du prochain stage !

ski de couloir en Chartreuse

Mardi 11 février, l’hiver arrive enfin dans les Alpes. Les forets de Chartreuse sont maintenant recouvertes d’une belle couche de poudreuse (30-40cm à 1500m) fraichement tombée dans la nuit. Olivier avait prévu une sortie « ski de couloir » avec le bureau des guides de Grenoble. Bonne pioche!

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Pour gérer au mieux l’équilibre  skiabilité vs sécurité nous choisissons une classique: montée dans le cirque de l’Aulp du seuil, visite du vallon de Marcieu et des pentes voisines de Lances de Mallissard, descente par le couloir en virgule.

La trace est faite jusqu’à la croix de l’Aulp du seuil puis le vallon de Marcieu est vierge de toute trace. Les Lances de Mallissard nous tendent les bras mais nous résisterons à la tentation: trace de vent, risque 3, trop de neige! Les pentes plus douces situées au Nord des Lances nous permettrons deux belles descentes. Dans le brouillard nous rejoignons l’entrée du couloir en virgule. Malgré les quelques traces la neige reste excelente. La suite, en foret, est un peu plus technique mais Olivier semble apprécier les slaloms naturels!

Dans les pentes au Nord des Lances de Mallisard

stage ice basic oisans

Le 11 et 12 janvier 2014, Xavier, Michel et Antonin étaient inscrits à un stage d’accès à l’autonomie en cascade de glace avec Montagne de La Terre au départ de Bourg d’Oisans. Ils ont bien failli se résoudre à faire du Canyoning! Finalement la nature a été sympa et a conservé quelques beaux édifices de glace.

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Le samedi nous profitons d’une météo couverte pour grimper en face sud à l’Alpe d’Huez dans la très classique « Symphonie d’Automne ».  Les conditions sont bonnes mais deux grimpeurs matinaux nous obligent à patienter au pied (les autres cascades du secteurs étant simplement inexistantes). Ce sera l’occasion pour réviser fondamentaux techniques de la cascade: relais sur broches, appréciation des conditions, confection de lunule…  Puis à nous de grimper. La glace est parfaite pour les ancrages comme pour les broches mais , au bout de deux longueurs, le soleil vient caresser quelques stalactites douteux au dessus de nos têtes. Nous préférons descendre pour une petite initiation au dry-tooling.

Après une soirée tartiflette géante dans le sympathique gite des « marmottes de la Meije », le réveil matinal est un peu « piquant ». Nous partons pour « la nuit sera fraiche » à La Grave. Visiblement la ou les nuits précédentes n’ont pas été  si fraiches: glace bien blanchie et ruisselement derrière la structure.  Nous choisissons d’éviter l’escalade en tête dans L1. L3 est en cours de décomposition avancée mais heureusement, au dessus à droite, « Les étourdis » nous attendent. La cascade est encore bien formé, la glace idéale. Tout le monde grimpe en tête avec des styles plus ou moins académiques.

Merci  à tous pour votre bonne humeur malgré des conditions moyennes.  Nous attendons avec impatience un probable retour de l’hiver cette semaine.

stage cascade de glace à la Grave

Goulotte « Est ce qu’on Baille? »

goulotte autour de GrenobleDimanche 22 décembre, Grenoble-Ecrins revisitait ses classiques hivernales. La station de Chamrousse, très peu enneigée en ce moment, cache quelques goulottes “mixtes” fréquentables tout l’hiver (ou presque).

La pointe des Escombailles et sa goulotte “Est ce qu’on baille?” sera notre destination pour une journée de formation à l’alpinisme hivernal avec des cordées autonomes,

Les conditions étaient très moyennes avec beaucoup de neige fraiche posée sur les rochers et sur les touffes d’herbes salvatrices dans ce genre d’itinéraire. En attendant la prochaine chute de neige, les prises sont nettoyées pour les motivés mais la neige compactée n’aura pas poussé!

Ci dessous l’itinéraire suivi avec la descente par les arêtes puis le couloir central bien enneigé et purgé par les skieurs.

L0, L1,L2,L3: relais sur pin

L4,L5: relais sur coinceurs et bloc

La pointe des Escombailles, massif de Belledonne

Stage Vercors Power

L’équipe jeunes alpinistes FFME de l’Isère s’est réunie le 14 et 15 décembre pour un stage dans le Vercors. Mais c’est quoi le Vercors power?

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A 50 min de voiture depuis Grenoble, nous voilà dans le frigo du Vercors et sa charmante station de Méaudre. Les skieurs de fond connaissent sans doute les gorges du Furon. Une piste parcourt ces gorges qui cachent un spot plus intéréssant pour nous: une école d’escalade mixte, ou comment allier dry-tooling et  cascade de glace.
Une barre rocheuse de 20m en partie couverte de glace permet de s’amuser avec crampons-piolets et même broches à glace. Il y une dizaine de voies dont certaines sont réalisables en tête. Nous avons complété l’équipement en place: relais chainés suplémentaires, anneaux de corde sur les arbres (prévoir des maillons), spits dans les voies grimpables en tête. Merci à l’équipeur Brice Begoux pour ce secteur.

La soirée est passée dans une charmante cabane perdue dans la forêt du Vercors autour du poêl. Seul bémol, la fontaine n’ayant pas résistée aux températures négatives, le thé du matin était très minéralisé.

Le dimanche matin direction Presles pour une journée d’initiation à l’escalade artificielle. La balade motorisée à travers les gorges de la bourne fortement englacées puis la sauvage forêt des Coulmes nous laisse perplexe quand aux possibilités de grimpe au soleil. Pourtant nous grimperons toute la journée en t-shirt. Le matériel d’escalade artificielle est rangé de façon méthodique au pied de la paroi. Chacun choisi ses armes et en avant pour une (longue) promenade verticale sur les étriers. Les fissures sont accueillantes pour les coinceurs,friends et pitons qui chantent (ou pas). D’autres, moins patient, préfèrent y vérouiller pieds et poings!

De retour à Grenoble, les 9 paires de bras n’ont pas résistées au Vercors Power mais promis on y reviendra!

Julian Breuil