Grenoble-Ecrins

Progressez vers les sommets

Formations et sorties avec des guides de haute montagne dans les massifs proches de Grenoble et les Ecrins: alpinisme, ski hors piste, ski de randonnée....

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Escalade en terrain d’aventure à Presles

Du 16 au 18 mai, le comité FFME Rhone-Alpes organisait un stage d’initiation à l’escalade en terrain d’aventure à Presles.

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Les thèmes suivants ont été abordés avec pour camp de base le gite de Dominique et Bernard Gravier « entre ciel et pierres« : initiation à la pose de coinceurs en école, techniques d’escalade en fissure, confection de relais sur pitons et points amovibles, gestion des rappels en grande voie, organisation du matériel au baudrier et gestion de celui-ci dans les longueurs, la gestion du tirage, les techniques d’escalade artificielle pour se sortir d’un mauvais pas…

Les points que nous aurions aimer aborder mais le temps nous a manqué: la gestion de l’itinéraire en terrain d’aventure, les techniques de réchappe et secours. Et je dois certainement en oublier mais n’a t-on jamais fini d’apprendre?

Des idées de voies pour s’initier (et se perfectionner) au terrain d’aventure à Presles:

-Les voies équipées qui se prêtent à la grimpe sur coinceurs: la voie des Buis, voie absolue au Fond du cirque, voie Olivier au secteur Télébus.

-Les voies partiellement équipées à compléter obligatoirement: Point trop n’en faut, Ecole Buissonnière

Merci à Eric, Tom, Benjamin, Rémi, Julien pour leur bonne humeur et merci à Bernard et Dominique pour leur accueil!

pose de coinceurs dans la voie Absolue

 

Escalade traditionnelle à Annot et classiques du Verdon

L’équipe départementale Isère FFME d’alpinisme s’est de nouveau réunie pour un stage  de 4 jours dans les Alpes de Haute Provence. Du 11 au 13 mai, nous profitons d’un beau créneau météo pour mixer escalade en fissures à Annot et grandes voies avec nuit en paroi dans le Verdon.

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Annot: Depuis quelques années la mode US touche de plein fouet les grimpeurs français. La grimpe en fissure sur coinceurs se vend bien et chacun essaie de trouver son Indian Creek local. Pas facile, mais les défricheurs d’Annot semblent avoir trouver la perle métropolitaine (St Egrève étant bien entendu en deuxième position;-). Au total 9 jeunes alpinistes font le déplacement depuis Grenoble pour tester leur moral et leur technique de verrous. Le samedi, nous visiterons le secteur de la Chambre du Roi. Les styles sont variés et les fissures prisues donc chacun tire son épingle du jeu et se sent l’âme d’un « crack master ». Dimanche, on met les pendules à l’heure (US). La vire du bas est un secteur plus exigeant puisque ici les verrous en tous genres sont obligatoires. Chacun à sa largeur de prédilection (finger lock, ring lock, thin hand, hand, fist and worst…) mais difficile d’être polyvalent.  La surmotivation est restée constante  malgré des pertes énergétiques et épidermiques considérables dans chaque voie. Bravo à tous pour les beaux « combats »!

Verdon sans transition: Les plus studieux sont rentrés à Grenoble pour réviser les partiels, les cancres restent. Lundi matin le camping de la Palud à un petit air de camp 4. Les sacs de hissage s’organisent, deux équipes se forment pour deux objectifs dans la mythique paroi de l’Escales: Le pilier des Ecureuils et une combinaison Ula+Atout Coeur. Pour la majorité des participants c’est une première au Verdon et une première nuit en paroi. Ah, j’oubliai, vu que l’on aime faire compliqué quand l’on peut faire simple nous réaliserons ces classiques de l’Escales en deux jours avec une nuit sur le Jardin des Ecureuils, l’obectif étant d’apprendre les techniques de big-wall. Après deux jours de hissage, poussage, démélage de corde, jumardage… les rudiments semblent acquis, les subtilités à revoir. A 14h mardi les deux équipes sortent au Belvédère de la Carelle des noeuds plein la tête, du gaz à tous les étages et l’envie de recommencer….L’année prochaine, mise en application au Yosemite? Les généreux donateurs peuvent s’adresser directement au comité FFME Isère.

Les participants: Nadège, Alice, Théo, Nicolas, Mathieu, Antoine, Pierre, Romain, Quentin. Les guides:Jérome Chancrin et Julian Breuil

Merci  aussi à Pascal Faudou pour ses conseils de local!

Théo à la sortie de Atout Coeur dans la paroi de l'Escales au Verdon

raid à ski au tour du Viso

Le Queyras, haut lieu du ski de randonnée, nous a attirés pour 5 jours d’itin »errance » en avrilBon enneigement, itinéraires peu fréquentés, grosses montagnes, beau temps, mélèzes, refuges sympa et villages d’altitude tranquilles étaient au rendez vous !

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Partis pour un raid à ski classique, « Le tour du Viso », nous avons finalement (pour des raisons logistiques) suivi un circuit  tangent au sommet phare du Queyras: Le Mont Viso, 3841m. Autour d’une bière dans le charmant village Chianale, Rénald nous souligna que « tangenziale » désigne en italien une déviation routière. Le terme semble convenir à notre circuit que nous nommerons désormais « Tangenziale de Viso ».

J1: Nous partons de St Véran et suivons la route encore enneigée qui mène à la Chapelle de Clauzis. De là nous rejoignons le col de Chamoussière et plongeons sur le refuge Agnel dans une neige transformée à souhait.

J2: Le but étant de rejoindre le refuge du Viso par la brèche de la ruine, nous hésitons entre deux itinéraires: la traversée sauvage sous l’aiguillette d’Asti ou l’austère Torrent de la ruine. Nous choisissons finalement la seconde option moins alpine pour ménager les troupes. La remontée sous le soleil de plomb en direction du refuge, nous fera apprécier la tisane de bienvenue du gardien.

J2 au soir: soirée conviviale au refuge du viso avec des catalans, des italiens et même un polonais (le gardien) spécialiste de la soupe aux lentilles.

J3: la météo nous joue des tours. Elle feint quelques heures l’arrivée d’une perturbation puis le grand beau est de retour. Nous en profitons pour visiter le magnifique cirque dans lequel le refuge du Viso est logé: col Sellière puis repérage du couloir du Porc. L’après-midi est passée en terrasse pour certains, sur le mur d’escalade du refuge pour d’autres (dont le gardien et le guide) qui , blasés, préfèrent contempler les prises en plastique au Mont Viso 😉

J4: Nous quittons le refuge du Viso et montons au sommet de la pointe Joanne par un itinéraire direct qui nous permettra de justifier le transport des crampons, piolets et corde à notre retour. Nous rejoignons ensuite l‘italie par le vallon de Soustre qui est aussi sauvage que long. Après quelques errances dans les mélèzes pour éviter les zones plates,  nous voilà dans le charmant village de Chianale. Brigitte nous accueillera dans son gite de Pra Mourel et nous fera un petit cours sur la vie d’antan dans l’alpe.

J5: Nous fuyons les nuages qui se développent sur la plaine du Pô en s’élevant vers le col de la Blanche. Nous voilà de nouveau sur une crête frontière: au sud, le Viso et la mer de nuage, au nord notre point de départ vers lequel il ne reste plus qu’à glisser (quelques faux plats en pas du patineur nous auront tout de même un peu essoufflés)

Les possibilités du massif sont immenses et derrière chaque col visité nous imaginons les étapes possibles pour une prochaine visite…

en arrivant au refuge du viso

Alpinisme hivernal à Grenoble

Stage alpinisme hivernal en Dauphiné -Grenoble du 13 au 16 mars 2014

Les stagiaires : Philippe, Emilien, François, Eric et Michel.

Encadrement du stage : Julian Breuil – Guide

C’est sous un soleil radieux et un climat printanier que c’est déroulé le stage alpinisme hivernal organisé par le service formation du Comité Régional Rhône-Alpes FFME.

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Direction Chamrousse pour le premier jour. Objectif la goulotte du bloc coincé à droite du couloir de Casserousse.

On monte à la Croix de Chamrousse avec la télécabine, puis on descend en raquettes une partie du couloir de Casserousse. Les cordées s’équipent au pied de la goulotte. Départ après les recommandation de Julian le guide qui nous encadre. La goulotte est partiellement équipée mais on complète avec friends, câblés et même un piton. On révise le relais sur deux points, le placement des points de renvoi et de progression. Le dicton du jour : Pas de points de renvoi sur le relais sauf si il comprend un goujon . En redescendant, Julian trouve un rocher se prêtant bien au pitonnage. Armés de nos piolets marteaux, on pitonne à tour de bras en se rendant compte qu’un bon pitonnage n’est pas facile et réclame expérience et réflexion. On retrouve Grenoble (et sa pollution) où nous sommes hébergés !

Vendredi, le temps est toujours très beau. Départ pour la goulotte à PP au Gerbier.

Après le gneiss de Belledonne, c’est sur le beau calcaire du Vercors que nous poserons nos protections. On monte en télécabine depuis les Glovettes (Villard de Lans) jusqu’à 1720 m. Puis départ en raquettes en direction du Pas de l’Oeille. Arrêt sous un pin (à crochets ?) pour quitter bâtons et raquettes. On s’équipe au pied de la goulotte qui est toute en neige. Pas de grosses difficultés, mais aucun équipement. La règle du jeu : relais sur trois points. On est obligé de bien observer pour trouver 3 points assez proches et solides permettant l’installation des relais. Quelques lunules dans le rocher. Au départ on révise le relais sen neige sur un piolet. Le dicton du jour : « Un point douteux, c’est un point foireux ! » On tire quatre longueurs pour sortir. Arrivés à la dernière longueur, on a droit à la visite de quelques bouquetins curieux sautant de rochers en rocher avec un aisance stupéfiante. Descente par une pente de neige molle en s’espaçant de 50 m. On rejoint la télécabine pour redescendre à Villard de Lans.

Samedi, la météo plus capricieuse annonce du vent et un ciel couvert. Julian nous propose une journée glace dans le vallon de la Selle en Oisans.

On rejoint donc St Christophe en Oisans. Après une bonne heure d’approche on arrive dans le secteur des cascades. Il y a quelques cordées dans les Hémos, mais Julian avait choisit de faire « Les larmes du chaos », cascade moins sensible aux spindrifts. La cascade est très belle et bien fournie en glace, qualité sorbet qui permet des ancrages béton. Par contre il faut chercher un peu la bonne glace pour brocher. Arrivés au troisième relais, le vent se lève déclenchant des spindrifts. Comme le vent doit forcir, Julian ordonne prudemment la redescente. Sage décision, car ça ne faiblit pas. La cascade voisine des « Larmes » bien à l’abri des coulées et bien nommée « le prix de la consolation » nous permet de continuer à grimper. Atelier lunules et relais sur trois broches. Julian nous montre le relais « précontraint ». Redescente à St Christophe où l’on fait un arrêt à la Cordée.

Dimanche, dernier jour de stage qui a passé très vite.

La météo se remet doucement au beau, mais il y a encore du vent. Julian nous propose le parcours Honegger aux Trois Pucelles. Une très belle course assez courte et variée qui permet de bien voir tous les aspects de l’assurage en mouvement dans une cordée de trois. Arrivée à la brèche Thorand, la première cordée fait la montée jusqu’à la Dent Gérard. Le parcours est entièrement équipé, mais le jeu consiste à poser ses propres protections dans les nombreuses fissures de l’itinéraire et à se protéger efficacement lors des traversées d’arêtes en passant la corde derrière les nombreux béquets. La brèche de la Grande Pucelle est franchie par une tyrolienne installée par Julian.

Conclusion

– Quatre belles journées en montagne.

– Un choix des courses bien adapté à l’enseignement (pas trop longue – mais très belles et intéressantes).

– Un guide sympa, calme et bon pédagogue.

– Cinq stagiaires motivés avec un excellent esprit.

– Un temps magnifique et une neige correcte malgré la chaleur.

Tous les ingrédients ont permis une réussite totale de cette formation

Texte: Michel; photos:tous

alpinisme hivernal et goulotte avec un guide proche de Grenoble

goulotte à PP en face Ouest du Gerbier